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pour un office HLM en Essonne

le 10 mars 2017

L'Essonne est-elle une terre maudite pour les offices publics HLM?

 

Sur les 95 départements de la France métropolitaine, l'Essonne est l'un des 3 seuls départements, avec la Lozère (76 000 habitants) et les hautes Alpes (139000 habitants) à ne compter aucun office public HLM.

 

Or, avec 1,3 million d'habitants, des 2 départements de province l'Essonne est dans les 15 premiers départements les plus peuplés. De plus sa population est appellée à s'accroitre fortement dans le cadre du grand Paris.

Dans ces conditions la création d'un office départemental de l'habitat devrait être une priorité pour les pouvoirs publics.

Or le Conseil général comme la Préfète s'y opposent sous prétexte qu'une étude réalisée à leur initiative montrerait l'impossibilité de la création d'une telle institution.

Mais pourquoi continuent-ils de cacher ce document alors que le président du Conseil départemental avait promis de le rendre public lors de la réunion du 19 octobre avec les maires de l'Essonne concernés par l'Opievoy?

Le Collectif pour un logement social public en Essonne et dans les Yvelines exige la publication de ce document et renouvelle sa demande de création d'un office départemental ou d'agglomération.

 

L'Essonne n'est à vendre au secteur privé

 

 

source : fédération nationale des office publics de l'habitat

 

    Le logement social à un carrefour

     

    Le logement, et plus encore le logement social, avec sa spécificité française, pourraient bien être un des grands sujets de la campagne des élections présidentielle et législatives.

     

    Dans la dernière décennie les chocs de la domination des marchés financiers, de l'austérité et des réformes régressives des gouvernements Sarkozy et Hollande ont fissuré le secteur social du logement tout en menaçant le fragile équilibre entre les deux principaux acteurs du logement social que sont les Offices publics de l'habitat (OPH) et les Entreprises sociales de l'habitat (ESH).

     

    La droite et le Medef veulent en profiter pour fermer la grande parenthèse progressiste ouverte par la loi Bonnevay1 en 1912 et consolidée à la libération, pour rétablir un pilotage par le marché.

     

    Face à cette offensive, les locataires, les syndicalistes et les élus et autres acteurs du logement social commencent à prendre conscience des dégâts et des risques à venir et des mobilisations s'engagent.

     

    Une grande occasion pour les forces de progrès de renouer avec les quartiers populaires en avançant des propositions pour un logement social rénové et appuyé sur un développement des équipements et des services publics sans précédent.

    Le logement social à un carrefour
     
     

    VALERIE PECRESSE SACRIFIE LE LOGEMENT SOCIAL

    le 12 mars 2017

    Elu-e-s régionaux, métropolitains, départementaux, territoriaux et municipaux, ensemble, nous lançons une alerte : le logement social en Île-de-France est en danger !

    Depuis un an, Valérie Pécresse, présidente de Région, livre une guerre contre le droit au logement pour tous et contre le logement social.

    Elle a diminué l’aide au logement des jeunes et des étudiants, supprimé l’aide à la réhabilitation du parc social et à la lutte contre les copropriétés dégradées, mis fin à l’aide régionale à l’hébergement d’urgence pour les SDF et abandonné la lutte contre le saturnisme et la précarité énergétique. La droite régionale abandonne les Francilien-ne-s les plus fragiles, les plus précaires et les plus pauvres. Aggraver la pauvreté, renforcer les inégalités entre les habitants est le bilan de ces décisions.

    La pierre angulaire de cette politique faussement nommée « anti-ghetto » consiste à punir les maires bâtisseur-se- s, les plus engagés dans une politique du logement solidaire, en supprimant les aides régionales au logement très social dans les villes ayant plus de 30% de logements sociaux. Ainsi, le logement social est stigmatisé alors qu’il est du logement pour tous : jeunes actifs, employés, professeurs, cadres, chômeurs, policiers, infirmiers, familles monoparentales... Dans le même temps, elle ne veut pas contraindre les maires hors-la-loi qui ne respectent pas les objectifs de 30% de logement social qui est un plancher exigé par la loi SRU et non un plafond ! Laisser faire revient à creuser les disparités territoriales et sociales dans notre Région où moins de 40 communes concentrent 50% du parc social et où les loyers du parc privé sont inaccessibles pour beaucoup.

    Le résultat de cette politique est donc clair : elle ne permet absolument pas d’arrêter d’ajouter de la pauvreté à la pauvreté comme le prétend la droite régionale mais elle empêche bel et bien de construire des logements qui répondent aux besoins des Francilien- ne-s et dont dépendent tout un secteur économique et des milliers d’emplois dans notre région. Bloquer, faute de financements, des projets de construction dans de nombreux territoires où la demande est considérable, c’est chasser les salariés de la Métropole faute d’offre de logement accessible, c’est obliger des familles à se tourner vers les logements insalubres des marchands de sommeil et c’est l’habitat indigne qui progresse.

    Telle est la réalité de la politique brutale et antisociale de Valérie Pécresse. Le sang et les larmes promis par la droite nationale sont expérimentés en Ile-de-France !

    En 2017, ce sont plus de 40 millions au budget logement qui ont été sabrés : soit 0€ pour les 131 communes de la Métropole du Grand Paris qui est la zone la plus dense ! Ne plus pouvoir construire au cœur de l’Ile-de-France reviendra à exclure les Francilien-ne-s les plus modestes en périphérie et à bâtir une Région ségrégative. C’est une décision irresponsable d’autant que la compétence logement ne relèvera de la métropole qu’à partir de 2018.

    C’est une décision irresponsable car elle ignore la crise du logement en Ile-de-France. Plus d’un million de Francilien-ne-s sont mal-logés ; plus de 600 000 sont demandeurs effectifs et les 3⁄4 de ces demandeurs relèvent de logement très social ; 89% des ménages sont éligibles au logement social de par leurs revenus.

    Nous nous associons au constat de la Fondation Abbé Pierre rendu public cette semaine et lançons un cri d’alerte : « Le logement social en Ile-de-France brûle. Il y a urgence ! »

    Chacun à son niveau, l’Etat, la Région, les départements, les territoires, les communes, doit prendre ses responsabilités.

    Nous avons toujours pris les nôtres. Nous voulons pouvoir continuer de construire une Île-de- France pour toutes et tous.